Le virginal

Vous allez bientôt pouvoir découvrir un nouveau membre de notre ensemble. Il n’a pu, jusqu’ici, que suivre d’une oreille nos répétitions à la rue Vanderlinden. Patient mais déterminé, il participe désormais, et depuis le début de la semaine, à nos répétitions et sonne merveilleusement. Il se nomme : virginal.

Qu’est-ce donc, me direz-vous ? Eh bien, c’est un instrument, cousin du clavecin, plus petit mais… costaud !

En voici la preuve :



Comme vous le voyez, les cordes sont pincées quasiment au milieu de leur longueur vibrante, ce qui donne une sonorité assez franche et timbrée. La tessiture est de 4 octaves, ce qui est légèrement inférieur à celle du clavecin — qui dispose de 4 octaves et demie à 5 octaves — sans prendre beaucoup de place, grâce à la disposition de l’octave inférieure en octave courte.

L’instrument sur lequel nous jouons a été construit par le facteur Jean Tournay en 1982 à Noville-les-Bois, dans le Namurois.

Le virginal est l’instrument idéal pour agrémenter le programme de musique anglaise que nous sommes occupées à préparer. Il était en effet très prisé dans les salons de la Bourgeoisie anglaise et hollandaise du XVIIe siècle. Joué par les jeunes filles à marier, on en voit de très beaux exemplaires sur les peintures de Johannes Vermeer de Delft.

Vous aurez l’occasion de l’entendre dans plusieurs pièces, dont The Bells de William Byrd. Cette pièce écrite pour virginal met particulièrement en valeur son timbre particulier et ses capacités d’envoûtement.
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